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 this ain't easy (abberline.)

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Taryn Abberline
Taryn Abberline
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MessageSujet: this ain't easy (abberline.)   this ain't easy (abberline.) EmptyMar 29 Nov - 4:55

taryn kelsey abberline
there won't be another yesterday.

The Day Will Come When You Won't Be
nom : tu es née sloan, un nom qui te vient de ta mère. c'est elle qui s'est occupée de toi toute ta vie, ton père n'étant qu'un prénom sans aucune signification. aucune image, aucune idée. depuis un peu plus d'an toutefois, tu es une abberline, mariée à ton meilleur ami, mais t'es plus certaine de pouvoir retrouver l'homme à qui tu as dis oui, je le veux. prénom : un court taryn qu'il est difficile de changer en surnom. gamine, tu te souviens que ta mère aimait t'appelait rennie, mais c'est un surnom que tu n'as pas entendu depuis bien longtemps. en deuxième prénom, on retrouve un léger kelsey, laisser là un peu par hasard, sans grande signification, un prénom oublié pour une fille qu'on oublie. âge : vingt-six ans, tu croyais être au début de ta vie, tu croyais avoir tellement de choses a expérimenter, tellement de choses à voir encore et là, il n'y a presque plus rien. qu'un semblant de vie avec un semblant de mari, un semblant de petit garçon et un semblant de futur.date et lieu de naissance : tu es née le quatre avril, dans cette grande ville qu'est la nouvelle-orléans, en louisiane. nationalité : américaine. origines : complètement américiane, du moins, ce que tu connais du côté de ta mère. qui sait vraiment ce qui se cache en toi, ce qui te vient d'un homme qui n'a jamais été dans ta vie?situation civile : mariée à un homme que tu considères comme l'homme de ta vie, comme ton meilleur ami, comme ton meilleur allié. le problème, c'est que tu ne sais pas si cet homme que tu as épousé, c'est encore l'homme que tu as devant toi.ancien métier : tu étais étudiante en médecine, sur le point de commencer ton internat en chirurgie. tu voulais sauver des vies, faire une différence. et maintenant que tu es au beau milieu de la fin du monde, t'es plus certaine que tu sois aussi forte que tu aies voulu le croire autrefois. ancien lieu d'habitation : tu n'as jamais su quitté ta ville natale, la nouvelle-orléans, cette ville où tu as grandi et où ta mère gît désormais. du moins, tu aimes à croire que son corps est encore dans ce cimetière, même si tu sais que ça ne se peut pas, pas vraiment. campement actuel : colin et toi, vous venez tout juste d'arriver à fernley, un bébé sous les bras qui n'est pas le vôtre, une jambe amochée et des trous dans la mémoire. pour le moment, vous tentez de survivre. le reste viendra bien assez vite. groupe : the next world crédits :viceroy. 

just survive somehow •

(001), tu es la fille d'une avocate renommée de la nouvelle-orléans. si ta mère était une femme occupée, elle n'en était pas moins une mère aimante qui se pliait toujours en quatre pour parvenir à faire tout ce qu'elle devait faire. mère célibataire, elle n'a jamais cherché à ce que ton géniteur ne fasse partie de ta vie, de vos vies. tout ce que tu en sais, c'est un prénom. mais tu n'y accordes absolument aucune importance. pour toi, ta mère a toujours été une femme de raison et si elle a jugé pertinent que cette homme ne soit pas une partie de ton quotidien, elle devait savoir ce qu'elle faisait. alors pour toi, ton père, ce n'est qu'un homme qui a permis ta naissance, rien de plus, rien de moins. (002), tu as rapidement dû apprendre à te débrouiller par toi-même vu le travail prenant de ta mère. on t'a souvent dis que tu étais mature pour ton âge, trop mature. mais en réalité, c'est seulement que tu devais te prendre en charge car personne n'allait le faire à ta place. dès l'âge de dix ans, tu savais te faire tes repas toute seule et tu pouvais passer des soirées de temps en solitaire dans ce grand condo que tu partageais avec ta mère, en attendant qu'elle rentre d'un énième rendez-vous imprévu. si les soupers et les sorties ensemble étaient rares, ils étaient tous plus merveilleux les uns que les autres. quand elle arrivait à prendre plus que cinq jours de congé d'affilés, elle s'assurait de t'emmener en voyage. il n'y en a pas eu des tonnes, mais tu en gardes des souvenirs mémorables.(003), t'as jamais été une fille de gang de filles. tu n'as jamais compris l'intérêt des potins et de cette passion sur la mode qui semblait animer toutes les filles de ton âge. toi, tu te tenais avec les mecs, ceux qui faisaient du skate dans le parc à trois coins de rue de l'école, ceux qui se prenaient pas au sérieux ceux avec qui on pouvait déconner sur un rien. tout était tellement plus simple ainsi. et quand tu avais envie de t'enfuir de tout le monde, n'étant pas la fille la plus sociale du lot, tu te réfugiais dans tes livres. t'étais avide de connaître toujours plus, d'en apprendre toujours plus, sur n'importe quoi. tu étais une habituée du silence, ta maison constamment vide, c'est donc naturellement que la bibliothèque est devenue un refuge familier pour toi. (004), si tu étais avide de connaissances et de savoir, ce sont tout de même les sciences qui sont devenus ta passion. tu avais une facilité déconcertante dans ces matières si souvent détestés par les autres, la biologie, la chimie, les mathématiques. si ta mère aurait aimé te voir suivre ses pas dans le chemin du droit, elle n'a pas été déçue lorsque tu lui as annoncé que tu souhaitais poursuivre tes études en médecine. l'ambition, c'était une qualité que ta mère avait cherché à t'enseigner dès ton plus jeune âge et elle se disait immensément fière d'avoir créer une petite merveille aussi brillante que toi et ça, ça te rendait fière à ton tour d'être sa fille à elle. vous étiez une équipe elle et toi, l'une ne venait pas sans l'autre. elle était le centre de ton univers et tu ne pouvais t'imaginer une vie sans elle. (005), tu avais treize ans lorsque tu as rencontré colin abberline. tu te souviens encore lorsqu'il est arrivé à ton école, nouveau à l'âge de douze ans, devenant ainsi le centre de l'attention à la rentrée. à ce moment, il n'était qu'un garçon de plus parcourant les couloirs de l'école. c'est deux ans plus tard qu'il s'est tranquillement fait une place dans ton quotidien. d'abord, tu ne le voyais qu'à travers la vitre teintée de la voiture de ta mère quand elle passait chez les abberline pour finaliser les papiers. t'étais pas censée le savoir, mais tu avais fouillé une fois dans les documents de ta mère pour apprendre qu'elle travaillait sur le divorce des parents de colin. chaque fois que tu venais et que ta mère te disait d'attendre dans la voitue, tu pouvais apercevoir le jeune homme jouant au basket jusqu'à cette fois où il est venue cogner à ta fenêtre, te laissant au passage son numéro de téléphone. à partir de ce jour, colin n'est plus jamais sorti de ta vie. (006), ça s'est construit naturellement, colin et toi. si au départ, tu t'intéressais à lui, tu as rapidement compris que ce n'était pas mutuel, du moins, pas pour commencer. colin, il était populaire. il était grand, il était beau, il était fort, il savait quoi faire pour plaire aux filles, toi la première. et toi, t'étais celle qui se foutait des apparences, celle qui se foutait des attentes, celle qui ne forçait pas les choses. alors c'est en simplicité que vous vous êtes rapprochés, mais en une amitié tellement forte que même si tu n'étais pas la nouvelle saveur du mois dans sa vie, t'étais la fille qui restait toujours là, un peu derrière, mais présente pour les vraies choses, les vraies discussions, voir son vrai visage derrière l'apparence et la popularité qu'il dégageait à l'école. tu savais que le divorce de ses parents lui avait fait plus de tort qu'il ne voulait l'avouer, que la pression de son père, ses attentes toujours plus grande face à sa performance au basket lui pesaient lourd sur les épaules. et toi, en tant que meilleure amie, tu essayais d'être le meilleur support moral possible. t'essayais d'être ce dont il avait besoin dans l'immédiat, même si ça signifiait taire les sentiments que tu avais pour lui depuis le début. (007), tu n'avais que dix-huit ans lorsque la maladie a frappé à la porte de votre demeure. ta mère démontre d'abord des signes de chorée au niveau de ses mains qui se font de plus en plus tremblantes, et bientôt il devient de plus en plus difficile pour ta mère de rester organiser, elle semble perdre des morceaux de sa mémoire ici et là et rapidement le diagnostic tombe, elle est atteinte de la maladie de huntington. cette malade dégénérative ne met pas longtemps avant de faire des ravages dans votre quotidien, rendant rapidement impossible la possibilité de travailler pour ta mère. les troubles cognitifs et les symptômes moteurs prennent toute la place et c'est à l'aube de tes vingt-et-un ans que ta mère prend la décision de mourir. elle prend la décision de mettre fin à ses jours avant de perdre la tête. elle veut t'éviter de devoir prendre soin d'elle, elle veut que tu prennes soin des autres, que tu deviennes médecin comme tu en rêves depuis longtemps déjà. et tu connais assez ta mère pour savoir qu'il est inutile d'aller contre sa volonté. alors même si ça te brisait le coeur, même si ça venait chambouler ton monde en entier, tu as fais tout ce que tu pouvais pour rendre ta mère confortable lors de ces derniers moments, l'accompagnant ainsi jusqu'à ce que la mort vienne prendre sa main et mettre fin à ses souffrances. t'avais pas prévu que ce serait si difficiles. (008), colin, il a été ta bouée de sauvetage dans cette détresse. il a été présent pour toi dès le début de la maladie de ta mère, mais c'est après sa mort qu'il a su faire la plus grande différence. Il t'a aidé avec les funérailles, il venait chez toi au moins une fois par jour pour s'assurer que tu ne manquais de rien, et il était le seul en mesure de te permettre de rester debout, de rester droite. et c'est naturellement qu'un soir, alors que vous étiez en train d'écouter un film - une autre tentative du jeune abberline pour te changer les idées - que ta tête est venue s'allonger sur ses cuisses, sa main jouant dans tes cheveux. des marques d'attention qui voulaient dire plus et tranquillement, t'étais plus seulement la fille derrière. t'étais encore la constante, mais t'étais au premier rang, alors que ces lèvres venaient rejoindre les tiennes, en un baiser venant confirmer ce que tu savais depuis longtemps; colin abberline était l'homme de ta vie. (009), votre relation a rapidement pris un tournant assez sérieux, au plus grand déplaisir du père du jeune homme. toutefois, tu te concentrais sur une chose; le bonheur que tu ressentais à être finalement avec lui. entre tes études et la carrière grandissante de colin, les moments à deux se faisaient rares, mais comme ceux que tu avais partagé avec ta mère, les moments où vous étiez finalement ensemble comblaient pour les semaines sans se voir. rapidement, vous vous êtes construits un petit nid dans ce condo que tu partageais autrefois avec ta mère - condo qu'elle t'avait légué avec une belle somme d'argent, s'assurant que tu n'aurais jamais à t'inquiéter d'autre chose que de tes études - et ce fut ensuite une maison, petite mais à votre image qui devint votre nid d'amour, un endroit parfait pour y fonder une famille. puis il y avait eu le mariage, la promesse d'un amour éternel, et tu réalisais qu'avec lui, ce que t'avait toujours vu comme frivole et rose devenait plus réaliste, plein de sens, presque logique. et la lune de miel d'aventure, loin de vos responsabilités respectives. un road-trip dans les états-unis, c'est sur quoi vous vous étiez arrêter ensemble. une envie d'en voir plus de votre propre pays, d'escalader des montagnes, de faire de la trail, de se pousser à son maximum, comme vous saviez si bien le faire ensemble. mais le rêve deviendrait rapidement un cauchemar, malgré tout. (010), vous étiez en route pour le nevada quand tout a commencé. quand les premiers rôdeurs ont commencé à circuler, quand la panique générale s'est enclenchée. trop loin de la maison pour faire demi-tour, vous avez été rapidement forcé de vous débrouillez avec le strict minimum, vous joignant parfois à d'autres survivants ici et là pour vous rendre à la prochaine cachette sécuritaire, à vos prochains jours de paix avant que la folie ne reprenne de plus belles. t'étais maladroite dans tout ce bordel, toi qui te croyait faite d'une construction solide, t'étais effrayée, souvent pétrifiée lorsque ta vie se trouvait en danger immédiat, sauver plus souvent qu'autre chose par colin. récemment, vous vous êtes retrouvés dans une énième maison abandonnée, et une fois que colin s'était débarrassé de tous les rôdeurs, vous avez trouvé un jeune enfant, un petit garçon de moins d'un an seul et c'est instinctivement que vous l'avez pris avec vous. vous savez que ce petit bout de vie vous ralenti, c'est pour cette raison que si jusqu'à maintenant vous avez préféré restez seulement que tous les deux, vous vous êtes mia à la recherche d'un camp. et fernley, ça a été votre réponse. du moins, avant l'attaque. avant ta jambe massacrée et la confusion de colin. avant que tout ne se mette à déraper encore plus. avant que tout ce bordel devienne encore plus chaotique. maintenant, tu ne sais même plus comment faire pour penser que demain viendra encore. tout ce que tu sais c'est qu'il n'y a plus d'hier.

(camps) • depuis combien de temps êtes vous dans votre camp ? Quel rôle avez vous dedans ?

colin et toi, vous venez tout juste d'arriver au camp. pour le moment, tu n'as pas encore su comment te montrer utile, puisque tu étais blessée lors de ton arrivée. tu ne savais pas si on accepterait de vous garder, vu l'état de ta jambe suite à une attaque par d'autres humains, mais pour une raison ou une autre, vous avez reçu l'aide dont vous aviez besoin. puisque ta jambe ne te permet pas encore d'être très active au sein de la communauté, tu fais autant de petites tâches assises que tu peux te permettre, voulant être certaine de démontrer ta motivation à être utile au sein du camp autant que tu le peux. et quand ça ira mieux, tu espères pouvoir aider comme infirmière, voire même comme médecin vu ta formation. tout ce que tu sais, c'est que tu ne serais sûrement plus en vie si ce n'était pas du camp de fernley, alors tu es reconnaissante, et tu le laisses savoir, tu le laisses paraître.



chaos || marie-andrée.
ft. willa freaking holland || personnage inventé.

âge : vingt-trois ans. fuseau horaire : celui des canadiens qui vivent de nuit. fréquence de connexion : tous les jours normalement. où avez vous connu le forum : sur bazzart & via anaïs. I love you avis & suggestions : je ne sais pas si ce serait possible de mettre une partie dans le profil où on pourrait mettre nos rps et indiquer si on est disponible ou pas pour des nouveaux. je trouve que ça facilite l'organisation et la recherche. I love you je lance comme ça, si jamais. :hihi: votre mot de la fin :  :bed:  :bed:


Dernière édition par Taryn Abberline le Mer 30 Nov - 7:37, édité 11 fois
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Taryn Abberline
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MessageSujet: Re: this ain't easy (abberline.)   this ain't easy (abberline.) EmptyMar 29 Nov - 5:01

we are the walking dead
don't let me be lonely



MISSING YOU, MOM.
letter to the best friend a girl could have || Y’a pas de mots.
À chaque jour qui passe, je cherche des mots pour pouvoir t’expliquer comment je me sens depuis que tu n’es plus là. Chaque jour, je cherche un façon de te faire savoir que je vais bien malgré le mal qui me ronge par en dedans, malgré tout, malgré moi. Chaque je cherche et je ne trouve rien. J’espère que tu ne m’en veux pas d’ailleurs, de n’avoir rien dit à tes funérailles. J’ai essayé. Je voulais vraiment. Mais j’étais incapable. Incapable de me tenir là devant tous tes amis, tous tes collègues et tenter d’expliquer comment ma vie ne serait pas la même si tu n’avais pas été là pour la teintée de cette ambition débordante qui te caractérise si bien. Que je ne serais pas qui je suis si ce n’avait pas été de ton attention envers moi, de cette façon que tu avais de toujours me faire sentir importante, même quand le temps te manquait. Je ne savais pas comment le dire alors je n’ai rien dit. Je me suis contentée de serrer la main de Colin très fort pendant que ton cercueil, ton corps froid à l’intérieur descendait lentement dans la terre.
[/i]J’y crois toujours pas.
J’ai vu comment la maladie te faisait mal maman, je ne t’en veux pas pour le choix que tu as fait. Comment est-ce que je pourrais? Dans les dernières années, tu ne pouvais plus être toi-même, ton corps t’empêchant de vivre ta vie comme tu l’avais toujours fait. J’ai vu le désespoir dans le fond de tes yeux maman, j’ai tout de suite compris tu sais? J’suis brillante comme toi, tu me l’as dis si souvent. Mais même si j’ai compris, j’ai dû mal à accepter.
J’savais même pas avant, qu’il y avait une différence entre les deux. Tu le savais, toi?
Alors voilà. J’sais même pas pourquoi j’écris ça.
Colin, il pense que ça peut peut-être me faire du bien. Ce qu’il sait pas, c’est que par dessus-tout, c’est lui qui me fait du bien. Depuis déjà pas mal longtemps, mais ça, tu le savais toi. Tu l’as lu dans mes yeux dès le premier jour.
Peut-être qu’un jour, lui aussi il saura le lire dans mes yeux.
Peut-être qu’un jour, lui aussi, il me comprendra mieux que personne. Comme tu savais bien le faire.
Mais j’te promets une chose maman. Qu’une seule parce que vraiment, je ne voudrais pas te décevoir, de peu importe où tu es maintenant. J’me le pardonnerais jamais.
Mais j’te promets de te rendre fière ok? Comme tu m’as si souvent dit l’être.
J’te promets de continuer à être la fille que tu as si bien élevé. De devenir celle qui sauve des vies à défaut d’avoir su sauver la tienne.
J’te promets d’aimer comme tu as su si bien le faire.
J’te promets de vivre maman, même si ça fait mal aujourd’hui.
J’te promets.
Bon ok, c’était plus qu’une seule chose, mais tu comprends où je veux en venir, du moins, j’espère.
J’espère que tu peux lire d’où tu es, tous ces mots sur le papier.
J’sais pas si j’y crois, mais j’vais essayer un peu. Parce que si c’est la seule façon que je peux te parler, eh bien c’est déjà mieux que rien du tout, non?
J’t’aime.
Ta grande fille, Rennie.

CAN'T TAKE MY EYES OFF OF YOU.
the most beautiful day. || La longue robe blanche traîne derrière toi. T’aurais jamais cru qu’un jour, tu en porterais une aussi immense, aussi longue, aussi collée contre le corps. Et pourtant, quand tu l’avais mise sur toi, quand tu t’étais regardée dans le miroir et que tu avais vu ton reflet, tes longs cheveux bruns tombés sur tes épaules dénudées, la manière dont la robe te rendait si belle, si grande soudainement, tu savais que tu n’avais d’autres choix que de la prendre. Dans tes rêves de petite fille, tu aurais partager ce moment avec ta mère. Tu pouvais presque l’entendre dans ton oreille, tu murmurer à quel point tu es belle et combien elle est heureuse de te voir ainsi. C’est fou à dire, tu en es consciente, mais tu peux presque la sentir avec toi alors que tu es sur le point de partir. Partir dans cette voiture qui appartient à ta meilleure amie, celle qui te conduit jusqu’à l’église. Tu n’aurais pas su à qui d’autre demander de toute façon. Ta famille, elle n’avait été constitué que de ta mère. Aucun oncle, aucune tante, donc pas de cousins ni de cousines. Ta famille, elle s’était temporairement éteinte avec ta mère. Et aujourd’hui, tu étais sur le point d’en créer une nouvelle. Avec Colin, contre toute attente. Au fond de toi, y’a une ado de quinze ans qui n’arrive pas à y croire. Mais c’est vrai tout ça. Tout ce que vous avez créé ensemble. Tout ce que vous allez pouvoir créer après aujourd’hui. Tu frissonnes juste à y penser. Jackie, elle te regarde, un sourire sur son visage, et elle te tend la main, comme elle sait si bien le faire depuis des années. Jackie, c’est la seule fille que tu sais tolérer à long terme, et c’est un peu de même pour elle. Vous êtes pas des fanatiques des mots, des longs textes, des longues déclarations. Un regard suffit pour vous dire ce que vous avez à vous dire, et ça te convient ainsi. Le silence, c’est ce que tu connais le mieux. C’est ce à quoi tu es habituée. Parce que tu as compris avec les années que le silence, ce n’est pas nécessairement synonyme de lourd, synonyme de peur ou d’absence. Parfois, les choses se comprennent mieux sans les mots, dans le non-verbal. Et c’est dans cet échange de regards que vous partez ensemble. Dans la voiture, il n’y a que la musique entre vous. Les mots des chansons qui crient ce que vous n’êtes pas obligés de dire. Jackie, elle a fait une compilation, que pour ce jour. Des ballades romantiques en puissance milles, pas du tout le genre de choses que vous écouteriez normalement dans un de vos road trips, mais aujourd’hui, ça semble plus qu’approprier. Le chemin n’est pas long, mais juste assez pour que ton coeur se mettre à battre vite, si vite que tu as l’impression qu’il va exploser à l’intérieur de ta poitrine. Tu ne doutes pas, c’est pas ça. Mais tu appréhendes. Tu appréhendes les prochaines premières fois que tu vas pouvoir vivre avec lui. Tous ses plans dont vous rêvez ensemble. T’es perdue dans tous tes rêves lorsque le silence te ramène au moment présent. La voiture ne roule plus et t’as même pas remarqué que Jackie, elle est sortie de la voiture et qu’elle ouvre ta porte, t’offrant une nouvelle fois sa main. Tu sors de la voiture, le soleil bien haut dans le soleil faisant rayonner ta robe et les divers bijoux que tu portes. Autour de ton poignet droit ce trouve un bracelet pleins des breloques de ta mère et tu ne peux t’empêcher de jouer avec ces dernières alors que tes pas te guident jusqu’à l’église. Il n’y a personne dans le petit couloir lorsque tu entres, tu peux apercevoir à travers les grandes portes que tout le monde est assis, sauf Colin au bout avec ses garçons d’honneurs et le pasteur. Tout le monde t’attend, toi. Tout le monde attend que tu deviennes Taryn Abberline, heureuse malgré tout.

THE END OF AN ERA.
this new life in the end of the world. || T’as perdu le fil. Perdu le décompte. Quel jour on est, quel mois on est, probablement l’année même. De toute façon, à quoi bon se situer dans le temps quand il n’y a plus rien à venir? Aucun événement qui ne vaut la peine d’être célébrer, rien qui ne vaut la peine d’être attendu. Tu perds un peu la tête dernièrement, mais tu essayes de rester forte. Tu essayes de rester forte parce que Colin, il a besoin que tu sois forte. Sauf que tu sais pas comment faire, tu sais plus comment tu es censée avancer alors qu’il n’y a plus rien au bout de ce chemin. Alors qu’il n’y a que le sang qui coule, les gens qui meurent autour de toi, ces choses qui ne sont pas humaines, la violence, encore la violence. T’es pas forte Taryn, t’es foutrement faible. Et puis t’es maladroite, tu passes ton temps à nuire à Colin plutôt qu’à l’aider. Tu ne veux pas l’admettre à voix haute, mais tu le sais, et lui aussi, il le sait malgré tout. Et tu t’en veux tellement, sauf que la colère – même envers toi-même – est de trop dans cette place. Alors jour après jour, tu te contentes de faire de ton mieux, même si jour après jour, ton mieux ne semble pas être suffisant. « Va voir en haut si y’a des trucs qui pourraient nous être utiles. J’pense qu’on peut rester dans le coin quelques jours avant de se rendre au camp. » Tu hoches positivement de la tête, un peu comme un automatisme alors que tu regardes ton mari une dernière fois avant d’emprunter l’escalier de la maison. Ta main tient fermement ton arme alors que tu longes les murs des couloirs. Tu sais que Colin a déjà fait une première vérification, mais c’est plus fort que toi. Tu sens le danger partout, et si t’es en mesure de savoir que chaque mouvement est dangereux, t’as aucun réflexe de base pour te sauver la vie. Tu t’arrêtes dans une première pièce et ça ne prend que quelques regards pour comprendre que les lieux ont été habité récemment. Plusieurs choses ont été laissé derrière étonnamment, quelques conserves, des couvertures, tu trouves même un couteau sous un des meubles que tu t’empresses de mettre dans ton sac. Ça ne t’en prends pas plus pour comprendre que les dernières personnes vivant ici ne sont pas partis de leur plein gré. Et même si tu sais qu’ils sont probablement morts, tu apprécies le fait de te retrouver avec un peu plus qu’à ton arrivée. T’es occupée à ramasser quelques vêtements lorsque tu entends des pleurs qui viennent d’un peu plus loin dans le couloir, d’une autre pièce. Tu figes sur place. Parce que ce sont pas des pleurs d’un adulte. Hell, ce ne sont même pas les pleurs d’un enfant. Ce sont leurs pleurs d’un bébé et sans même penser à te protéger ou quoique ce soit, tu te mets à courir dans le couloir, gagnant rapidement la pièce pour y trouver, enroulé dans une couverture, le bébé qui se met à pleurer de plus en plus fort. « Colin! Viens ici! COLIN! » La première chose que tu remarques, c’est que le bébé est nu sous la couverture qui est désormais complètement souillée. Tu ne sais pas ça fait combien de temps qu’il est là, laisser complètement seul dans cette maison, mais tu te doutes qu’il doit mourir de faim. Qu’il doit être complètement gelé. La seule chose à laquelle tu arrives à penser, c’est que ce bébé, il ne devrait pas être en vie. Et pourtant. Colin arrive derrière toi et tu vois son regard qui se dépose sur ce petit être que tu tiens désormais dans tes bras. « Mais.. » Pour lui non plus, ça ne fait aucun sens. « Faut le changer. Dis-moi que t’as un peu d’eau sur toi. » Il s’empresse de chercher dans son sac avant de sortir une bouteille qu’il te tend, et sans plus attendre tu déposes le bébé sur le lit, utilisant une nouvelle couverture pour le laver, et une fois que c’est fait, tu prends un des chandails que tu viens de ramasser et tu fais de ton mieux pour en faire une sorte de cache-couche avant d’envelopper l’enfant dans une autre couverture. « On peut pas le laisser là. » Tu utilises le peu d’eau qu’il reste dans la bouteille et tu essayes de faire boire le bambin. Ce n’est pas l’idéal, mais tu le vois qui liche ses lèvres, tentant de boire tout ce qu’il peut. Ton regard trouve celui de Colin. Il ne dit rien, mais tu sais qu’il pense comme toi. Si vous le laisser ici, tu sais que ce petit garçon n’a aucune chance de survie. Mais tu sais aussi que si vous l’apportez avec vous, vous vous compliquez la vie. Vous rendez la tâche de vous rendre à un camp encore plus difficile. Mais tu as espoir que si vous trouvez un camp justement, ce petit-être pourra être en sécurité. Et vous aussi. Et c’est le plan, non? De trouver un camp? De survivre? « J’saurais bien m’en occuper. J’saurais au moins faire ça. » Ta voix n’est qu’un murmure, t’es même pas certaine que Colin il t’a entendu, mais ça n’a pas d’importance. Il y a ses mains sur tes hanches, sa tête qui vient se poser sur ton épaule alors que vous êtes concentrés sur ce petit-être qui n’a pas conscience des horreurs qui tournent autour de lui. Un peu de beauté dans ce monde si laid.


Dernière édition par Taryn Abberline le Mer 30 Nov - 8:00, édité 6 fois
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Joshua Burrows
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MessageSujet: Re: this ain't easy (abberline.)   this ain't easy (abberline.) EmptyMar 29 Nov - 11:02

coucou toiiiiiiiiiiiiiii :brille: :brille: :tongue: :hihi: :a:
TEAM ARROW :red: TU AURAIS PU ÊTRE MA SŒUR :hii: :hii: :hii: rien que pour ça, il nous faudra un lien :tongue: :flirt: :brille:
Bonne chance pour ta fiche, si tu as des questions, tu sais où me trouver :sex: :sex: :luv: :ily:
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Rhett Mills
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MessageSujet: Re: this ain't easy (abberline.)   this ain't easy (abberline.) EmptyMar 29 Nov - 11:27

REBIENVENUE BELLE GOSSE :cutie: :flirt:
merci pour ta suggestion, je vais ajouter ça à notre pense-bête admin sexy :tongue: bon courage pour cette nouvelle fiche, hâte de voir ton ship avec Colin I love you
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Sam Wheeler
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MessageSujet: Re: this ain't easy (abberline.)   this ain't easy (abberline.) EmptyMar 29 Nov - 14:16

je plussoie la suggestion :red: :red:
Willa :ily: :ily:, c'était mon bébé à une époque, avant Arrow en fait :mdr: après elle a été over jouée et ça m'a lassé Arrow
je vois que vous ne préparez un duo de choc avec mon baby bro, again :hehe:
on vous arrête plus ! :siffle:
en tout cas de ce que j'en sais le perso promet ! Re-Bienvenue chez toi :ananas: :ananas:
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Nora Blake
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MessageSujet: Re: this ain't easy (abberline.)   this ain't easy (abberline.) EmptyMar 29 Nov - 14:30

TEAM ARROW FTWWWWW :O.O: :cutie: :brille: :keur: :aw: :hii: :bed: :amen: :choc: toi aussi t'es team the 100/team arrow les meilleuuuuuurs :flirt: :brille: :brille: (même si... thea :no: )
Rebienvenuuuuuue :hola: :flirt: bonne chance pour ta fiche :ily:
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Lenny Morland
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MessageSujet: Re: this ain't easy (abberline.)   this ain't easy (abberline.) EmptyMar 29 Nov - 18:16

ah, willa, elle est tellement belle cette fille :brille: :bave: :ily: tu es magnifique avec elle, et j'adore ce pseudo, et tout en fait :hihi: rebienvenue, bon courage pour cette fiche I love you I love you :puppy:
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Colin Abberline
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MessageSujet: Re: this ain't easy (abberline.)   this ain't easy (abberline.) EmptyMar 29 Nov - 21:09

T'es hot babe :D: :creep: :bed: :hii:
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Taryn Abberline
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MessageSujet: Re: this ain't easy (abberline.)   this ain't easy (abberline.) EmptyMer 30 Nov - 0:13

merci à tous pour votre accueil génial, as always. :red: :red:
j'espère que ma petite taryn saura vous plaire, j'vous love tous et j'espère que vous me réserverez tous un lien de la mort. :hihi: :dead: :tinyheart:
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Polly Brown
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MessageSujet: Re: this ain't easy (abberline.)   this ain't easy (abberline.) EmptyMer 30 Nov - 10:34

félicitations, tu es validé(e) !
oueh, t'as trop la classe gros

petit mot de moa à toa : aaaaan, i will go down with this ship :gaa: j'adore déjà le colin / taryn et j'ai hâte de voir ce que ça donne en rp (et faut qu'on se trouve un lien avec Liam ou Polly, no choice love :héé: ) bref, je te souhaite un bon jeu et je suis sûre que tu vas tout dépoteeeeer !

Te voilà validé et en prime t'as des gifs rigolos, que demander de plus ? Si tu en veux plus des gifs va ici, c'est drôle (attention aux spoilers par contre). Bref sinon à part ça quoi faire quand on est validés ? Tout est très simple mon petit Tout d'abord, je te conseille d'aller voir dans le bottin des avatars, si on ne t'as pas oublié, parce que malheureusement, ça arrive des fois. Ensuite, tu peux aller te créer une fiche de liens, parce que se trouver des liens, c'est cool. Si ton personnage fait partie d'un camp tu peux aller recenser ton rôle, mais aussi ton habitation. Tu vas pouvoir également te renseigner sur le système de points et rejoindre, si tu veux, une des missions disponibles. Il t'es également possible de créer un scénario ou des pré-liens. Sur cette avalanche de liens assez chiants, on te propose d'aller jeter un coup d’œil dans le flood pour t'amuser avec les autres membres du forum. Pour finir, n'hésite pas à promouvoir le forum, ça peut aider et c'est fort sympathique :hearty:

Voilà :sheep: maintenant tu es validé, tu peux tracer ta route parmi nous :hiha: on espère vraiment que tu te plairas sur le forum et si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous envoyer un petit message :nuage: :luvya: :sweet:
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Taryn Abberline
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MessageSujet: Re: this ain't easy (abberline.)   this ain't easy (abberline.) EmptyMer 30 Nov - 10:36

ce sera avec plaisir pour le lien my love, t'sais où me trouver. :hihi:
merci pour la validation rapide. :red: :tinyheart:
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