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 we're looking for a way to escape (abe)

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Rhett Mills
Rhett Mills
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MessageSujet: we're looking for a way to escape (abe)   we're looking for a way to escape (abe) EmptyLun 7 Nov - 0:05



we're looking for a way to escape
I'm sorry for everything Oh, everything I've done. Am I out of touch? Am I out of my place? When I keep saying that I'm looking for an empty space. Oh, I'm wishing you're here But I'm wishing you're gone, I can't have you and I'm only gonna do you wrong. Oh, I'm going to mess this up. Oh, this is just my luck Over and over and over again. I'm sorry for everything, Oh, everything I've done From the second that I was born it seems I had a loaded gun And then I shot, shot, shot a hole through everything I loved. Oh, I shot, shot, shot a hole through every single thing that I loved. ~ shot, imagine dragons.


Il avait merdé. C'était clair, limpide même, et il n'était pas le seul à s'en apercevoir. Depuis leur renvoi de Fallon, il sentait le regard sombre et inquisiteur de son fils se détourner de lui à chaque fois qu'il lui adressait la parole. Rhett n'était plus qu'un paria, celui qui portait gentiment la croix en attendant d'être lapidé sur la place publique ; mais de place publique, il n'y en avait pas, ou plus vraiment, puisque celle-ci grouillait de rôdeurs. Mills était pourtant plutôt satisfait de ce qu'ils étaient arrivés à faire depuis quelques jours. Ils avaient trouvé une petite maison à investir à Hazen, même si celle-ci n'était pas aussi sécurisée ni aussi raffinée que celle qu'ils avaient à Fallon (la faute aux cadavres puants qui avaient reposé des mois durant dans une des chambres et qu'ils avaient du enterrer dans le jardin), et avaient un peu de nourriture. Suffisamment du moins pour éviter de sortir trop souvent à la recherche de vivres. Cette position n'était que provisoire – évidemment qu'ils allaient bouger. Évidemment qu'ils allaient chercher quelque chose d'autre ; mais quoi ? où ? Rhett n'avait pas (encore) la réponse et il avait la sensation qu'Absalon avait envie de lui cracher un mollard à la gueule. Il connaissait son fils, il savait ce qu'il avait derrière la tête. Du moins, il était persuadé qu'il lui en voulait pour telle ou telle raison ; raison qu'il n'avait pas encore clairement énoncée mais Rhett était patient, il attendait le moment où les mots l'égratigneraient plus qu'une armée de rôdeurs. Son fils avait toujours été bon avec lui ; il avait eu quelques problèmes durant l'adolescence mais rien de bien sérieux, rien que Rhett n'aurait su gérer. A présent, il avait l'amère sensation que les cartes qu'il avait en mains n'étaient rien de plus qu'erronées. Un jeu qui ne lui apporterait pas la moindre victoire, mais une douloureuse séparation. Rhett avait perdu tout ce qu'Absalon avait laissé derrière lui lorsque les portes s'étaient rabattues derrière eux ; ou peut-être y avait-il plus ? Abe était muré derrière un silence presque buté, et s'était refusé à toute annonce de la moindre sorte depuis leur renvoi. Rien. Pas la moindre petite révélation. Laisser le temps au temps, l'idée était bonne finalement.

Installé sur le sofa du salon, Rhett feuilletait un vieux magazine qui lui rappelait l'époque où il n'avait encore rien à craindre de quiconque (hormis d'un vieux mec qui l'avait pris en grippe à la suite d'une la blague foireuse). Sous ses yeux les images défilaient et il ne lisait les articles – tous plus superficiels les uns que les autres – que d'un œil distrait, vaguement conscient des grattements qu'un rôdeur orchestrait contre la porte. Mais Rhett ne bougeait pas, trop habitué à ce genre de comportement mécanique qu'il avait rencontré bien des fois maintenant ; ces bâtards suivaient le son, ils s'orientaient suivant les détonations. Des bruits qui arrivaient bien souvent au milieu d'un univers apocalyptique. Il n'avait qu'à attendre et le mort partirait de lui-même. S'il n'était pas spécialement attentif à ce qu'il avait sous les yeux, c'était également parce qu'il attendait Absalon qui s'était réfugié à l'étage. Ou peut-être était-il à l'extérieur de la baraque – la relation entre le père et le fils était à présent tout sauf fusionnelle, tant et si bien qu'il ne savait même pas où son gamin était. Il était inquiet, anxieux à l'idée de ne pas être en mesure de l'aider en cas d'attaque. Il oubliait parfois l'âge de son fils, il oubliait parfois qu'il faisait face à un adulte capable de prendre ses propres décisions plutôt qu'à un gosse qu'il devait absolument diriger. Contre vents et marées, il était et restait son père et se devait de le protéger. S'il rouspétait et l'incendiait, cela le vexerait sûrement – mais rien ne serait susceptible de l'arrêter dans ce qu'il essayait d'entreprendre, à savoir de faire front contre l'ennemi pour le bien-être de son fils. C'était idiot, c'était d'un cliché monstre – c'était ce qu'il ressentait. He's not a child anymore. Ce n'était certainement plus un enfant, mais s'il lui arrivait quelque chose, il ne se le pardonnerait jamais. He can deal with anything, I know that. Il l'avait vu à l’œuvre de nombreuses fois ; et de nombreuses fois, il était parvenu à l'impressionner. But it doesn't really matter.

Un craquement de parquet, au moment où l'article prenait une tournure intéressante, le fit tressaillir. Portant automatiquement sa main à sa ceinture où le revolver était coincé, il se retourna et constata la présence de son fils dans l'encadrement de la porte. Arborant la même moue renfrognée depuis des jours, Rhett pressentait que cette journée-là n'allait pas être différente de la précédente. Retenant un soupir, il referma son magazine et parvint à esquisser un demi-sourire, aussi éphémère qu'inutile. « Je devrais t'acheter une cloche, comme pour les vaches, et te la mettre autour du cou. Tu ne me prendrais plus par surprise comme ça, ce serait p't'être pas mal. » silence « bon, ok, le problème resterait relatif à..aux..rôdeurs. Ils seraient attirés par le bruit qu'tu ferais et ils seraient tous à ta poursuite, en mode buffet gratuit sur pattes. » c'était d'un sordide, à croire qu'il ne s'entendait plus parler. Hell, shut the fuck up mate. Il ravala ses conneries une dernière fois et invita d'un geste son fils à le rejoindre. Parler de banalités, c'était ça la clef. Ou peut-être était-ce aussi con que de comparer son fils à de la bouffe pour macchabées ; il ne savait plus trop où il en était dans tout ce qu'il voulait lui dire. « Elle est pas mal cette maison. Tu voudrais y rester combien d'temps ? » demanda-t-il d'une voix qui se voulait joviale ; oubliant qu'ils avaient tout perdu, de la sécurité journalière jusqu'à leur famille. Il fermait simplement les yeux sur ce qu'Absalon désignait depuis le début, les raisons pour lesquelles il paraissait peu compatissant à son égard. Mais Rhett ne demandait rien – aucune pitié, juste un peu d'écoute. Il s'était fait virer de Fallon certes, il le regrettait tous les jours. Mais ce qu'il avait fait pour être dégagé sans autre forme de procès, il le referait – encore et encore et encore. Il aurait voulu voir Absalon épargné par sa bêtise et sa compassion, mais ces connards du Conseil avaient eu besoin d'un autre coupable alors ils en avaient choisi un à leur portée. Il était un dommage collatéral. Quelque chose que Rhett aurait préféré ne jamais voir arriver.
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Absalon Mills
Absalon Mills
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MessageSujet: Re: we're looking for a way to escape (abe)   we're looking for a way to escape (abe) EmptyLun 7 Nov - 1:47

Tonight I'll need you to stay.
rhett mills & absalon mills
Don't wanna call you in the night time, Don't wanna give you all my pieces, Don't wanna hand you all my trouble, Don't wanna give you all my demons. You'll have to watch me struggle From several rooms away But tonight I'll need you to stay. I am up against the wall. Pa, I hear them coming down the hall.

Kara lui manquait. Eva lui manquait. Annie lui manquait. Merde, Absalon, il n’avait jamais cru qu’un endroit comme Fallon pourrait vraiment lui manquer à ce point. C’était un endroit compliqué, avec un tas de règle qu’on avait pas toujours envie de respecter, un conseil qui prenait des décisions pas toujours très juste et qui n’hésitait pas à recourir au chantage pour obtenir ce qu’il voulait. Mais il remarquait aujourd’hui que se plier à quelques règles, même chiantes, ça valait le coup quand il était question de sécurité. Absalon de toute façon, il n’avait jamais été quelqu’un de particulièrement rebelle, il avait plutôt été un gamin obéissant, discipliné, décidé à donner le meilleur de lui-même pour que ses parents soient fiers de lui, simplement parce qu’il avait été content d’avoir enfin une famille. Certes, il avait eu des problèmes à gérer sa colère, il avait pu se montrer agressif voir violent, dans la cour de l’école, surtout quand ça avait été parce que quelqu’un avait dit quelque chose de déplacé sur Eva ou s’amusait à l’embêter. Mais il avait appris à gérer ça et le psy, il avait dit que c’était un comportement qui pouvait facilement s’expliquer par les traumatismes de son passé, tout un tas de trucs comme ça, qui faisait que ça n’avait jamais été alarmant, d’autant plus qu’il s’était calmé relativement vite. A part, bien entendu, quand il était question de défendre Eva. Mais, ça, ça lui avait toujours semblé normal, naturel,  instinctif et même si elle en avait eu par à un moment la frangine, qu’il soit toujours là à la surveiller, il n’avait pas pu s’en empêcher. Même depuis cette apocalypse, il se serait laisser bouffer par ces fichus rôdeurs, si ça avait pu sauver la vie d’Eva. Il l’aurait fait sans hésiter une seule seconde, parce que c’était Eva. Eva, dont il n’avait jamais été séparé. Ni par les services sociaux, ni par la justice, ni par les années qui passaient. Non, rien, n’avait jamais réussi à séparer les jumeaux Mills. Personne, sauf Rhett de toute évidence, leur père. Parce que maintenant, Eva, elle n’était plus là. Elle était encore à Fallon, loin de lui. Elle était sauve au moins, mais, elle n’était pas avec lui. Y avait personne à Fallon, qui serait capable de la protéger comme lui, il en était capable, simplement, parce que personne ne donnerait sa vie, sans une once d’hésitation, pour sauver la jeune femme.

Absalon, il avait toujours eu beaucoup de respect pour son père, parce qu’il avait été là à un moment où il avait vraiment eu besoin de quelqu’un. Avant d’arriver chez les Mills, il s’était pris un certain nombre de coup dans la tronche. Le double de ce qu’on pouvait lui réserver, alors que bien souvent, il s’était interposé entre ce type de la famille d’accueil et Eva. Il avait des marques, ici et là, qui pouvaient témoigner de ça, des cicatrices, qui ne s’étaient jamais effacées avec le temps. Mais Rhett et Annie, ils avaient été là pour les sauver de ça et s’assurer que plus jamais ils ne se retrouvent dans ce genre de famille. Alors Rhett, il n’avait eu aucune difficulté à l’appeler papa, quand bien même on lui avait dit, qu’il pouvait se contenter de Rhett, parce qu’à sept ans, ça pouvait être compliqué, d’appeler quelqu’un comme ça. Mais, lui, il avait toujours voulu un père, parce qu’il n’en avait jamais eu. Il avait eu une mère, de vieux souvenirs presque complètement effacés par le temps. Maintenant, sa mère c’était Annie et elle aussi, il l’appelait maman. Annie et Rhett, les avait sauvés Eva et lui. Mais aujourd’hui, c’était plus compliqué. Il avait cette impression d’avoir été viré du camp de Fallon de façon complètement injuste. Parce que son père avait fait une connerie et que lui comme un con, il l’avait aidé sans même savoir de quoi il s’agissait. Il n’avait rien compris à ce qu’il lui arrivait Abe. Mais il avait bien compris en revanche, qu’ils étaient sérieux les types du conseil, quand ils disaient que s’il ne partait pas ‘de son plein gré’ il pourrait toujours partir de force, avec le reste de sa famille et  sa petite amie. Le choix était vite fait, il était parti. Si son père n’avait jamais outrepassé les précieuses règles du camp, ils n’en seraient pas là tous les deux aujourd’hui. Alors c’était facile de lui en vouloir à son père. Plus simple que d’en vouloir à un camp qui assurait encore la protection des personnes qu’il aimait le plus au monde. Eva, Annie et Kara. Son neveu ou sa nièce également, un bébé qui viendrait au monde dans un monde des plus compliqués. Mais un bébé qu’il aurait voulu voir, il aurait voulu aider sa sœur à s’en occuper, mais aujourd’hui, ce n’était même plus une option.

Il soupira, assis sur le lit d’une des chambres. Celle qui puait le moins le cadavre. Rhett pouvait squatter l’une des autres s’il le voulait, Absalon, il avait déjà déposé ses affaires dans celle qui craignait le moins, sans demander l’avis de son père, bien entendu. Cette baraque, elle n’était pas trop sécurisée. Y avait encore pas mal de trucs à barricader pour  que ce soit plus sûr, mais ça ferait l’affaire, pour le moment. Au moins, ils n’étaient pas dehors, à livrés en pâture aux rôdeurs. Il ne savait même pas combien de temps ça faisait qu’il fixait le pendentif qu’il avait entre les mains. C’était juste un truc que Kara lui avait confié, quelques jours avant qu’il ne quitte ce maudit camp. Quand il fermait les yeux, il pouvait la revoir Kara, ses beaux yeux bleus, ses cheveux blonds, ce grain de beauté qu’elle avait au-dessus de la lèvre, son sourire, qui l’avait fait sourire lui aussi. Il en avait connu des filles avant tout ça, il avait eu des copines, des histoires plus ou moins longues, mais rien qui n’ait jamais tenu la route. Il ne savait pas si c’était l’apocalypse qui rendait les sentiments plus vifs ou si c’était juste parce que c’était Kara, mais bordel, elle lui manquait vraiment et ça faisait un mal de chien. Il glissa le pendentif dans sa poche avant de se lever, enfin décidé à quitter le lit sur lequel il était installé. Pour faire quoi ? Il n’en savait rien. Y avait pas grand-chose à faire dans le coin de toute évidence. Il descendit les marches, sans but précis, il trouverait bien quelque chose à faire, un bouquin à lire, même le manuel d’utilisation du four – qui ne marchait pas – s’il le fallait, ça n’avait pas d’importance. Il s’interrompit en entendant la voix de son père. « Super, maintenant tu me compares à une vache qui s’fera bouffer par des rôdeurs, de mieux en mieux. » C’était cool après tout, ce genre de comparaison, si peu de temps après que ses erreurs à lui, l’ait poussé en dehors d’un camp, en danger, là où les rôdeurs étaient à tous les coins de rues. Il leva les yeux au ciel, en lâchant un soupire, suite à sa question. « J’en sais rien. Jusqu’à ce que tu aies un super plan qui nous poussera à quitter cette maison de façon prématurée, je suppose. » Parce que c’était déjà ce qu’il s’était  passé avec Fallon après tout, alors peut-être qu’il avait un problème avec les lieux sûrs son père, et que dès que cette maison serait parfaitement adaptée à la survie, il le trainerait ailleurs, juste pour le plaisir de se retrouver là-dehors, à manquer de se faire bouffer ou dégommer par des malades.
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MessageSujet: Re: we're looking for a way to escape (abe)   we're looking for a way to escape (abe) EmptyMar 8 Nov - 12:54



we're looking for a way to escape
I'm sorry for everything Oh, everything I've done. Am I out of touch? Am I out of my place? When I keep saying that I'm looking for an empty space. Oh, I'm wishing you're here But I'm wishing you're gone, I can't have you and I'm only gonna do you wrong. Oh, I'm going to mess this up. Oh, this is just my luck Over and over and over again. I'm sorry for everything, Oh, everything I've done From the second that I was born it seems I had a loaded gun And then I shot, shot, shot a hole through everything I loved. Oh, I shot, shot, shot a hole through every single thing that I loved. ~ shot, imagine dragons.


C'était mal parti. Parfois, Rhett ne savait plus ce qui passait la barrière de ses lèvres – mais il déblatérait tout seul, le vieux, et ramassait les pots cassés à l'arrivée. Absalon était visiblement d'une humeur de chien galeux, pas forcément ouvert à la moindre once humoristique qui aurait pu émaner de son père. L'ambiance était morose, et Mills peinait à garder la tête hors de l'eau lorsqu'il se sentait la cible d'une quelconque discorde grandissante. Abe n'était pas content. Abe faisait la gueule. Il l'avait bien saisi, ce foutu concept, il aurait simplement aimé avoir des explications au lieu d'attendre, il aurait voulu crever l'abcès et passer à autre chose. Mais son fils était buté, il se contentait de lui lancer des piques dès qu'il en était capable, jonglant habilement entre les mots comme il l'avait toujours fait. All I need is just a little patience – mais ça commençait à bien faire. Ca commençait vraiment à bien faire. Il n'était pas fait d'acier, il ployait sous les coups qu'on lui administrait. Et s'il était devenu la tête de turc favorite de son fils, il n'allait certainement pas laisser passer ça aussi tranquillement qu'Absalon voulait. Il n'y avait rien de plus à espérer de sa part, il n'y avait rien de plus à faire. C'était idiot au fond, d'rouspéter comme ça. C'était con de s'faire la trogne au beau milieu d'une apocalypse – avec des corps putréfiés qui attendaient bien sagement dehors pour leur faire la peau. Leur scène de ménage était d'une connerie monstre, et Rhett ne parvenait pas à trouver les mots capables d'atténuer leur mésentente. Il comprenait l'ampleur du problème – ou tentait d'en percer le mystère – mais il était persuadé que le temps n'était pas aux engueulades à répétition, ou aux sales gosses boudeurs. Il y avait un monde entre ce qui était possible de faire ou non ; et agir comme un morveux de cinq ans n'était plus possible, surtout lorsque le gamin en question en avait vingt-sept. Rhett voulait bien accepter sa part de responsabilité et, certes, il aurait du renvoyer Absalon dès que celui-ci lui avait proposé son aide – au lieu d'ça, il l'avait gentiment acceptée, simplement content de voir que son fils continuait à lui être loyal malgré les règles en vigueur à Fallon. Il leva les yeux au ciel, considéra le plafond. Ils avaient toujours un toit sur la tête, et quatre murs pour les protéger. Mais ça puait la mort ici, et Rhett n'avait pas envie de s'y éterniser.

Si Absalon pensait être le seul à souffrir de l'absence d'une partie de leur famille, il avait tort. Rhett était même étonné (et un peu vexé) de voir que son fils pouvait considérer ses sentiments de manière telle qu'il n'en avait visiblement plus aucun à ses yeux. C'était faux, triplement faux – mais il fallait vraisemblablement se mettre à genoux et implorer la bonté latente du fiston pour se faire entendre. Annie lui manquait affreusement – et Eva, qui était enceinte, ne tarderait sans doute pas à accoucher dans les semaines à venir. Il ne voulait manquer ça sous aucun prétexte mais, oui, sa connerie, sa putain d'humanité, les avait menés. Aurait-il fait tout de la même façon s'il en avait eu l'opportunité ? Ouais, mais en rayant Absalon de la carte puisqu'il vivait encore plus mal que lui l'absence de leurs pairs. Jamais il n'aurait imaginé pouvoir ressentir un manque par rapport à Fallon, mais il en était désormais conscient ; cette ville, malgré tous les défauts qu'il pouvait généreusement lui attribuer, avait des fortifications. L'essentiel était dit, ma foi, il n'en demandait guère plus. Ici, tout paraissait précaire (et pour cause, les anciens habitants n'y vivaient plus depuis un certain temps – s'il se fiait à l'aspect des cadavres évidemment – qui plus est, il n'avait pas eu besoin de pratiquer une autopsie pour constater le suicide des occupants, le fusil tenu prêt de ce qui semblait être un menton ne lui laissait aucun doute possible) et insalubre. Sans compter les quelques rôdeurs qui venaient traîner ici et là, grattant la porte d'entrée, les vitres de la maisonnée cachée derrière des rideaux opaques... rien ne leur donnait la sensation d'être en sécurité. Et Rhett, en tant que père de famille, aurait aimé dire qu'ils n'avaient rien à craindre, que tout allait s'arranger. Mais ses mensonges auraient fait pâle figure face à la dure réalité d'la vie ; et Absalon lui aurait dit d'arrêter de raconter de la merde et de se remettre au boulot.

Rhett se racla la gorge, acquiesça. « Très bien. J'ai merdé avec Fallon, j'en suis conscient – est-ce que tu comptes t'éterniser longtemps autour du sujet ou on peut passer à autre chose ? » ce n'était qu'une question qui n'attendait aucune réponse ; du moins, pas la réponse escomptée. Son fils n'était pas du genre à baisser aussi facilement les bras, et il n'avait clairement aucune envie de rendre les armes pour le moment. Tant mieux, Rhett était prêt à faire de même s'il le fallait. Il ne parvenait pas comprendre l'engouement soudain d'Absalon avec cette ville, peut-être parce qu'il n'avait pas pris en compte un autre facteur important dans toute cette équation. Un facteur avec de longs cheveux blonds avec qui il avait vu son fils traîner. « On va y retourner, à Fallon. Je n'sais pas encore comment, ni quand, mais il est hors de question qu'on raie gentiment ta mère et ta sœur de notre vie. Alors, juste..fais-moi confiance, ok ? T'as jamais eu à t'plaindre jusqu'à présent, alors donne-moi juste le temps d'y réfléchir et je te promets que je trouverai une solution. Mais ce comportement que tu as là, ça n'aide en rien. » ce n'était pas un mensonge ; c'était ce qu'il croyait. Sincèrement, avec toute la force qu'il s'octroyait. Il ne pouvait pas rester les bras croisés en attendant gentiment un miracle – Fallon était une entité détestable qui conservait ce qu'il avait de plus précieux au monde, et il n'avait aucune envie d'accepter l'inévitable.  
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Absalon Mills
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MessageSujet: Re: we're looking for a way to escape (abe)   we're looking for a way to escape (abe) EmptyDim 13 Nov - 1:56

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Absalon, il n’avait jamais eu l’impression d’être un type particulièrement rancunier, du genre à faire la gueule pendant des jours et des jours. Surtout pas avec ses parents. La famille, ça avait toujours eu trop de valeur à ses yeux pour qu’il se comporte comme un abrutit avec eux. Il fallait croire que cette apocalypse était en train de réveiller des côtés de sa personnalité qu’il ne connaissait pas encore. Peut-être que c’était normal, que ça arrivait à tout le monde ça, qu’avec des temps obscurs comme ça, c’était impossible de rester complètement soi-même. Il n’en savait rien Abe, ce qu’il savait, c’était que la rancœur, était en train de le bouffer depuis qu’il avait été viré de Fallon. Ou depuis qu’il avait soit disant décidé de quitté le camp, tout dépendant des versions de l’histoire de toute évidence. Il en voulait à son père, parce que sans lui, il n’aurait pas été viré, sans lui, il n’aurait pas franchi les règles du camp. Mais, il avait confiance en son père, il avait cru que ce dernier ne le trainerait jamais dans un truc qui pourrait lui faire perdre tout ce qu’il avait. Alors ouais, il lui en voulait à son père, parce qu’il était censé être celui qui devait gérer la famille, la garder souder et au lieu de ça, il l’avait divisée. Il ne pouvait pas s’empêcher de lui en vouloir et peut-être que ça l’agaçait le patriarche Mills, mais y avait pas moyen de faire autrement. Ouais ça rendait l’ambiance dans cette petite baraque, complètement désagréable, mais Abe, il n’en pouvait déjà plus d’être loin de Kara, d’être loin de sa sœur et d’Annie. Elles lui manquait toutes les trois et tout ça, ça ne lui convenait pas. Il n’avait pas envie de crever là, dehors. Fallon, ça n’avait jamais été le meilleur endroit au monde, avec toutes ces règles et les leaders qui ne laissaient personne commettre la moindre faute, mais ils avaient été en sécurité là-bas et, le plus important sans doute, ils avaient été en famille. Maintenant, y avait Annie et Eva d’un côté et lui et Rhett de l’autre et ça le rendait fou, Absalon.

Il n’était pas fou Absalon, il savait bien qu’Annie et Eva, elles lui manquaient à Rhett. Il n’allait pas non plus prétendre faire un concours en disant que lui en plus, il avait perdu Kara. Mais, ça ne l’empêchait pas de tenir son père comme responsable de tout ça. il en fallait bien un de coupable et c’était si facile d’en vouloir à son père pour tout ça, qu’en quelques jours loin de Fallon, c’était devenu une habitude dont il n’arrivait pas à se défaire. Il ne lui en aurait jamais voulu comme ça avant tout ça. Parce que Rhett, c’était le type qui l’avait sauvé, c’était son père et ça avait été l’une des deux personnes au monde qu’il admirait le plus, l’autre étant Annie. Mais il avait l’impression que Rhett l’avait trahi, d’une certaine façon. Alors il faisait la gueule, il râlait et quand il ne faisait pas ça, il se contentait de rester dans son coin à se terrer dans le silence, parce qu’il n’avait simplement pas envie de communiquer avec lui. Il en passait du temps tout seul avec ses propres pensées et franchement, ça ne l’aidait pas à se montrer plus aimable. Il pensait trop, il réfléchissait trop. Il se souvenait d’Eva et il avait l’impression qu’il ne la reverrait jamais. Puis il pensait à Annie, en se faisant les mêmes réflexions et puis Kara. Elle, elle lui avait prouvé que même au milieu de l’apocalypse, y avait toujours possibilité de construire des trucs bien et d’être heureux, malgré le chaos environnant. C’était con, mais c’était la première fois de sa vie qu’il rencontrait une fille comme Kara. La première fois de sa vie qu’il était vraiment amoureux et évidemment, il avait fallu que ça arriva qu’ici, au beau milieu du chaos. Y avait plus rien qui allait et peut-être que ça pouvait ressembler à une crise d’adolescence qui arrivait quinze fois trop tard et pas du tout au bon moment, mais c’était comme ça et pour l’instant, il n’était pas décidé à faire des efforts pour essayer d’arranger les choses. Il avait juste envie de rentrer à Fallon et de retrouver les autres, mais évidemment, c’était impossible ça.

Alors, à la question de son père, il haussa les épaules avant de se laisser tomber dans le canapé qui trainait dans le coin. « J’sais pas encore, on verra bien. » Le pire, c’était que malgré ce petit côté insolent – encore un truc tout nouveau chez lui – dans sa voix, c’était la vérité. Il ne savait pas, s’il allait continuer à lui en vouloir longtemps comme ça. c’était compliqué tout ça et il avait beaucoup de mal à gérer tout ce qui venait d’arriver, fallait bien que son père il fasse avec et peut-être qu’un jour, il aurait le droit à un Absalon qui reviendrait chargé d’excuse, qui sait, tout pouvait changer à une grande vitesse et Abe, il aimait son père, c’était un incontestable, un sentiment au fond de sa poitrine qui ne disparaitrait pas, jamais. « La dernière fois que je t’ai fait confiance, regarde où ça nous a mené. » Ici, dans cette baraque, loin de Fallon, loin du reste de la famille, loin de Kara. « On peut pas retourner à Fallon. » C’était un fait, ils avaient été virés et selon les lois de Fallon, ils ne pouvaient plus y retourner, c’était comme ça ils n’avaient pas le choix. «[color=#769E3A] On peut pas leur demander de sortir pour nous rejoindre. Non, parce qu’elles étaient en sécurité toutes les trois là-bas. Eva était enceinte jusqu’au cou, c’était impensable. « Et puis quoi sinon, faire tomber le camp ? Risquer la vie de tous les habitants de cette fichue ville, maman, Eva et Kara, y compris, ce serait débile. » Et à deux contre tout le camp, bonne chance à eux. Ils ne gagneraient pas cette histoire. Il en était certain Absalon. « Personne n’a jamais réussi à me séparer d’Eva, même pas quand on était encore placés dans les familles les plus pourries du pays. » Ils en avaient fait le tour des familles pourris, des plus négligeant à l’autre connard qui leur tapait dessus, mais personne ne les avait séparé, il n’aurait pas laissé ça arriver. « T’étais pas censé être le premier à y arriver. » Non, il était celui qui les avait sauvé lui, il était celui qui leur avait offert une famille alors non, il n’aurait jamais dû être celui qui viendrait les séparer. « Elle a toujours été comme une partie de moi. J’peux pas, faire comme si tout va bien, quand elle est pas là. » Eva, c’était son sang, ses origines, celle avec qui il partageait tout, y compris une date de naissance, depuis vingt-sept ans maintenant. On ne pouvait pas lui demander d’être lui-même si Eva n’était plus là. Ils avaient su faire leur vie l’un sans l’autre, mais jamais avec cette impression au fond des tripes qu’il ne la reverrait jamais. En plus d’Eva, y avait Kara maintenant, y avait sans doute une partie de lui qu’il avait laissait avec elle, avec ce comportement qu’il avait, il était peut-être condamné à rester comme ça, tant qu’il serait incapable de reconsolider ces morceaux de lui.
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MessageSujet: Re: we're looking for a way to escape (abe)   we're looking for a way to escape (abe) EmptyVen 9 Déc - 14:10



we're looking for a way to escape
I'm sorry for everything Oh, everything I've done. Am I out of touch? Am I out of my place? When I keep saying that I'm looking for an empty space. Oh, I'm wishing you're here But I'm wishing you're gone, I can't have you and I'm only gonna do you wrong. Oh, I'm going to mess this up. Oh, this is just my luck Over and over and over again. I'm sorry for everything, Oh, everything I've done From the second that I was born it seems I had a loaded gun And then I shot, shot, shot a hole through everything I loved. Oh, I shot, shot, shot a hole through every single thing that I loved. ~ shot, imagine dragons.


L'ancien médecin – puisque l'on parlait systématiquement du passé, il continuait à se présenter ainsi – commençait à sentir les limites de sa patience flageoler dangereusement. Rhett ne voulait, et ne pouvait, pas donner à son fils le bâton pour se faire battre. Il refusait de porter cette culpabilité, l'état des choses étant étrangement fait pour se débarrasser de toutes les rancunes et d'épouser un mode de vie plus honnête. A ses yeux, Absalon agissait de manière puérile, lui qui l'avait aidé sans trop lui poser de questions – alors il lui en voulait parce qu'ils avaient eu le malheur de s'être faits pincer. C'était vrai, au fond, la vie d'une jeune femme n'importait que très peu finalement face à tout ce qu'ils avaient pu perdre en partant de Fallon – c'était sans doute ce à quoi son fils, qu'il pensait quand même avoir mieux élevé que ça, s'accrochait. Tout était de la faute de Rhett, tout dépendait de Rhett – mais son gosse était devenu grand, il était un adulte au sein d'un monde qui ne tournait plus vraiment très rond, alors il était grand temps pour lui de prendre ses responsabilités qui étaient certainement plus nombreuses qu'avant – alors qu'il appartenait aux forces de l'ordre. Au fond de lui, Rhett sentait monter une colère qu'il peinait à contrôler, lui qui avait toujours cherché à tout maîtriser. Il était coupable, il n'était plus bon à rien, d'après son fils. Il y avait cette distance qui s'était inévitablement creusée entre eux depuis Fallon, et Rhett se demandait s'il parviendrait à limer les angles un jour, ou ne serait-ce qu'à combler les trous. Le travail serait fastidieux, surtout s'il ne voulait pas s'abaisser à demander pardon – mais pardon, pardon de quoi ? Il avait fait ce qu'il avait à faire, il avait aidé et sauvé la vie d'une jeune fille qui aurait pu être sa propre gosse ! Il avait agi en connaissance de cause évidemment, il savait que les portes de Fallon se refermeraient peut-être derrière lui s'il se faisait choper ; malgré lui, il avait entraîné Absalon dans sa chute mais s'il regrettait ce qu'il avait fait ? Pas vraiment, non. Il avait fait vivre son humanité comme il l'entendait et rien, jamais rien, ne l'empêcherait de penser le contraire ou d'agir autrement.

Absalon ne voyait pas cette histoire de son point de vue ; à ses yeux, la vie de cette jeune femme paraissait certainement secondaire face à la perte de leur famille. Il avait besoin d'un coupable sur lequel faire reposer tout ce qu'il ressentait et il était facile de mettre Rhett sur le devant de la scène, en lui flanquant des tomates pourries en pleine gueule par la même occasion. Pour la première fois depuis des années, le survivant avait l'étrange impression d'essayer de négocier avec un adolescent – un individu borné qui n'écoutait que ce qui l'arrangeait, quémandant des choses pour mieux les rejeter ensuite. Il avait perdu la main depuis l'temps, il ne savait plus sur quel pied danser et si cela valait vraiment le coup de s'y attabler. D'un côté, il espérait voir les choses s'arranger avec le temps mais il savait que son fils ne lâcherait le morceau qu'après de longues et fastidieuses conversations. C'était un fait dont Rhett était sûr. Il connaissait son fils sur le bout des doigts et le voir agir comme un enfant de cinq ans le fatiguait plus que ne le rendait guilleret ; il attendait le moment où Absalon monterait bouder dans sa chambre avec une impatience qui flirtait dangereusement avec le démon de la colère qu'il refrénait. Ne pas exploser, ne surtout pas exploser. Mais ses lèvres, bien que pincées, étaient brûlantes de choses qu'il rêvait de clarifier. Il devait accepter la souffrance de son fils, même s'il n'était pas certain que ce dernier comprenne réellement la sienne. Peut-être qu'il n'avait toujours pas compris que, même s'il était son père, il n'était pas fait que de chair, d'or et de sang ; des sentiments l'effleuraient souvent, et il lui arrivait d'avoir la sensibilité heurtée, d'être touché. Il n'était guère un robot qui se contentait de lui pourrir la vie. Et dire qu'il pensait avoir fait du chemin depuis l'adolescence de ses gosses ; cela lui prouvait qu'il avait tort.

Il aimait son fils. Il l'aimait plus que tout, tout autant qu'il aimait Eva, à partir du moment où Annie avait ramené ces deux petits gosses visiblement paumés au sein de leur maison. Même si son fils était une tête de mule, Rhett voulait continuer à le protéger de tout et de rien ; et, oui, même si la cause était juste, il était toujours responsable de leur expulsion de Fallon. Il n'avait rien à nier. Il se pinça l'arête du nez avant de se redresser, toisant son fils de son regard métallique. « Absalon, il faut que tu arrêtes. » Sa mâchoire se contracta. « Je n'aurais pas du t'entraîner là-dedans, d'accord. Mais si tu pouvais juste arrêter de te comporter comme un sale gosse insolent, ce serait extrêmement judicieux, parce qu'on a pas le temps pour ces conneries. J'ai l'impression d'être face à Eva quand elle avait seize ans, et tu sais à quel point elle n'était pas facile à vivre à l'époque. » Il réfléchit un instant et reprit, de manière toutefois nettement moins autoritaire. « Eva te manque. Ta mère te manque. Elles me manquent toutes les deux aussi et je suis désolé, vraiment, encore une fois de t'avoir traîné ici mais-mais on a fait ce qu'il fallait. J'aurais pas pu vivre avec la mort de cette fille sur la conscience, j'aurais pas pu me regarder dans un miroir après ça. Elle est en vie, grâce à ce qu'on a fait – et le Conseil de Fallon ne voit pas les choses sous le même angle. » Rhett haussa finalement les épaules, observant maintenant ses ongles rongés et leur contour grandement approximatif. « T'as sans doute envie de me désigner comme coupable de tout ce merdier et bien, fais donc, je ne peux pas t'en empêcher. Mais ça ne m'enlèvera pas d'la tête que tout ce qu'on a fait, on l'a fait pour une bonne raison. On l'a fait parce qu'on est pas des connards individualistes, comme ceux d'Fallon. » C'était une guerre que Rhett mettait en place ; une guerre qui avait commencé il y a de ça quelques semaines déjà, une guerre qu'il voulait gagner. Comme dans toutes les batailles, il y avait des pertes – et même si celles, temporaires ceci dit, de sa femme et sa fille se faisaient cruellement sentir, il ne pouvait pas se contente de baisser la tête et d'accepter gentiment ce qu'on lui disait de faire pour rentrer dans le moule. Il ne voulait pas être une marionnette dont on tirait gentiment les fils et qui gesticulait sans protester. Et il ne voulait pas voir dans les yeux de son fils le même éclat qui brillait dans ceux dont l''esprit avait déjà été malmené par Fallon.
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